un jour il faut bien arrêter....

Coucou Béa, coucou tout le monde.... une revenante....

Un petit mot sur ces nuits.... Emma (16 mois) a eu des nuits cahotiques jusqu'à ses 1 an, presque jour pour jour; il s'avère qu'à part quelques nuits exceptionnelles pendant l'allaitement, ces nuits de 12 heures correspondent à son sevrage (naturel). Ce qui m'a paradoxalement fait du bien (enfin.... dormir des VRAIES nuits ), mais, sniff, "t'es sûre que tu reprendrais pas une petite tétée, ma fille, juste une toute petite??!!" . Il faut dire que les seules tétées qu'elle avait conservé les derniers temps étaient celles de la nuit (le coup de l'eau n'ayant absolument pas marché avec elle), sinon, trop occupée en journée à marcher (à 10 mois 1/2) et à explorer le monde avec son coquin de frère. Je pense donc que cette corrélation dépend des bébés: des fois il y a incontestablement un lien, des fois, aucun! Aaaaah, s'ils pouvaient téter aux heures qui nous conviennent...
Bon courage en tout cas Estelle, et bon sommeil dès que possible...

bonjour à toutes,

un pti message pour vous raconter l'allaitement de ma fille Laura...qui s'est arrêté (snif, snif...) le lendemain de ses 2 ans, elle m'a dit " moi a grande, poupou pou les bébés" et elle m'a repoussée.
Je l'ai allaité exclusivement jusqu'à ses 7mois puis nous avons commencé la diversification trés progressivement en diminuant puis en supprimant la tétée du midi. Puis la tétée de 16h s'est tranformée en bibi tiré de mon lait donné par la nounou, tout en gardant la tétée du matin et du soir jusqu'à ses 20 mois et puis dés ses 20 mois on a gardé celle du matin...en fait je n'ai cessé d'être à l'écoute de ma fille tout simplement et les choses se sont passées en douceur...euh... sauf le "non!" de ce fameux 26 avril 2007. A ce sujet, je suis persuadée que quelqu'un lui a mis ça dans la tête, je pense à quelqu'un en particulier...la nounou!! Grrrrrr....
Du coup, toujours du lait mais plus de tétées. J'ai donc tiré mon lait en diminuant progressivement le nombre de bibis remplis par jour jusqu'à arrêter complètement de tirer mon lait pour ses 27 mois. Paradoxe, elle adorait boire mon lait au bibi et le passage au lait de croissance a été un vrai calvaire : il a fallu essayer plusieurs marques de lait, chaud, froid, avec ou sans chocolat...la lutte (ce qui m'amène toujours à la même conclusion, grrrr).
Tout cela m'amène à penser qu'il n'y a pas d'âge butoir pour sevrer, chacune s'adaptant à son pti bout, à ses propres envies (au diable les remarques de l'entourage!),à ses conditions de vie (j'ai repris mon travail à ses 4 mois, à 80%...mais je suis prof....ça aide au niveau de l'emploi du temps!)
Du coup elle qui n'avait ni tétine, ni pouce, ni doudou...s'est furieusement amouraché d'un lapin qui trainait dans sa chambre depuis sa naissance et qui est devenu le DOUDOU que vous connaissez toutes ou presque.
Je ne vous cacherai pas que ce non m'a fait terriblement mal, je ne m'y attendais absolument pas, elle aimait tellement mon "poupou". Du coup, j'ai "compensé" en m'occupant de notre chien qui est arrivé à ce moment là dans notre famille, il avait 3 mois, trop mimi et j'ai moins pensé à tout ça. C'est trés bête mais j'avais l'impression au moins d'être utile à quelqu'un dans cette maison puis que ma fille ne voulait plus de moi!!! euh...c'est grave docteur!
Bon, il ne faidrait pas que je continue comme ça car là je suis enceinte de 8 mois de Bb2 et que le toutou en question (que j'ai choisi!) pèse maintenant 60 kg, hihi...

Très belle description du sevrage de Laura, long, précautionneux mais néanmoins triste quand il y refus du "poupou".
Néanmoins un parcours sans faute....

Coucou les filles,

Après 410 nuits sans dormir plus de 3 heures d'affilée, je me pose toujours les mêmes questions...Ma Rose tête dans le bain à 18h (on prend le bain ensemble, milieu chaud et mouillé, tétée bonheur...), elle dine puis je la couche à 20h en la faisant têter. Elle redémarre à minuit, puis tète toutes les 2 heures. Elle a presque 14 mois, elle se lève le matin en pleine forme et est épuisée à 9h30.

Je crois qu'elle aussi commence à souffrir du manque de sommeil. Alors que faire? Le biberon, elle déteste, même avec mon lait, chaud, froid, chocolat, vanille, rien n'y fait.

Dans la journée, chez la nounou, elle ne boit pas de lait, elle m'attend. Elle mange des yaourts au lait infantile, de la soupe, des purées mais pas de bib.

L'autre nouvelle, c'est que le père de mes 3 filles qui m'a quand même larguée enceinte de 7 mois pour rejoindre sa pouf, m'a envoyée chez le juge après 1 an de harcèlement et d'insultes (???), et que le jugement est arrivé : je dois donner mes enfants les week-end et les vacances scolaires, y compris pour mon bébé de 13 mois qui ne l'a jamais vu.

En plus, la juge me donne 2 mois pour sevrer....

Du jamais vu !
Vous croyez que c'est légitime qu'un juge décide de mon allaitement? Je fais appel bien sûr, mais d'ici là, je vais être obligée de ne pas présenter les enfants et de me mettre dans mon tort.

Je devais partir m'installer à Toulouse cet été, du coup je reporte car la juge m'ordonne de payer la moitié des trajets mais quels trajets? mes filles auront 6, 3 et 1 an cet été, donc 2 d'entre elles ne peuvent prendre le train ou l'avion seule.
Quant à donner les 2 petites 1 mois au mois d'aout, il n'en est pas question car elles sont incapables d'être séparée de moi aussi longtemps.
Bref, la série noire continue...

Votre aide sera la bienvenue, si vous avez des idées ou des conseils...

Estelle, on ne se connait pas mais je suis complètement révoltée de ce que tu nous racontes là

Le respect du droit des papas est une chose, mais que fait-on du respect de tes enfants?...

Concernant l'allaitement peut-être pourrais-tu rechercher du soutien du côté de la PMI? de la Leche League? d'un médecin pro-allaitement? (j'ai un nom dans les Yvelines, je ne l'ai jamais vu mais on me l'a recommandé) Qu'en dit ton avocat(e)?

Beaucoup de courage à toi!

bonjour Estelle!

j'ai failli m'étouffer quand j'ai lu ton message (j'étais en train de grignoter....)
Malheureusement je te répondrai que c'est le pot de terre qui se bat contre le pot de fer, le juge a tous les droits et il est le seul à décider de l'application de la loi en ce qui concerne ton mari et toi. Attention, comprends bien que je suis de ton côté et cette décision de lui confier ta puce et donc de la sevrer est inacceptable à mes yeux.
Tu ne pourras pas lutter contre la loi car tout cela peut aller trés loin malheureusement. Par contre, est-il possible de renouer le dialogue avec ton ex-mari? je te dis ça car malgré ce qu'impose le juge, vous pouvez trés bien trouver tous les 2 une solution, vous arranger à l'amiable. C'est trés dur, il faut pour cela 2 adultes responsables et capables de faire la part des choses pour leurs enfants. Et pour ta dernière notamment, son intêret et son bien être à moyen terme n'est pas un sevrage imposé qui sera mal vécu, forcément car tu n'as en pas envie.
Je te dis tout ça car je suis marié avec un homme plus agé qui a eu 2 enfants d'un premier mariage.
Quand le divorce a été prononcé, le juge a donné la garde de son fils à mon mari...et la garde de sa fille à son ex-femme! Occultant cette décision, car tous les 2 trop malheureux de ne voir qu'un de leurs enfants, ils se sont mis d'accord pour une garde alternée pour leurs 2 pti bouts (3 et 4 ans à l'époque), 1 semaine chez papa, 1 semaine chez maman. Et tout cela fonctionne depuis 13 ans! pour les grandes vacances, 1 mois, 1 mois.
Cette garde alternée n'est officialisée sur aucun document! elle est le fruit de l'entente de 2 parents responsables qui ont souhaité assumer tous les 2 leur devoir parental mais bon tout n'a pas toujours été tout rose non plus (elle l'a trompée puis quitté pour un autre homme (la petite avait 9 mois) et lui n'a rien vu venir), et ils ont évité l'écueil de prendre les enfants à parti ou de se disputer devant eux.
Tout cela pour de dire que si vous vous mettez ok tous les 2 vous pouvez passer outre ton obligation de présenter ta ptite puce et ta plus jeune cette été.
Ce ne sont que des conseils, peut être que tout dialogue est rompu depuis longtemps. Je pense que pour le bien de tes filles il faudrait faire des efforts, encore faut-il que monsieur en fasse aussi. Il est certainement malheureux, j'en suis sûre, de ne pas voir ses enfants, mais voir ses enfants malheureux?
Je te souhaite bon courage

Merci.

Malheureusement, mon ex n'a jamais pris en compte le bien être de mes enfants, ni des 3 siens d'ailleurs, je l'ai vu faire pendant 7 ans ! il est contre l'allaitement et considère qu'un enfant n'est intéressant qu'à partir de 4 ans !, avant c'est un tube digestif...
il ne joue pas, ne soigne pas, n'éduque pas, ne cadre pas. Ce n'est pas son truc.

comme il est avocat (paris 16, sur la place de l'étoile...), il considère qu'il a des droits et veut les exercer, par principe.

pour le dialogue, ça ne ve pas etre simple...

il m'a écrit récemment, par ex, que "je mettais en péril l'équilibre et la santé mentale de mes enfants", ou encore que "je lui donnais la nausée"...
Il ne s'est pas inquiété de la santé de mon bébé à la naissance, venait régulièrement chercher les autres pour un après midi et n'a jamais apporté quoi que ce soit pour le bébé, et m'a clairement affirmé à 8 mois et demi de grossesse qu'il ne culpabiliserait jamais pour moi, que c'était bien fait...

Je n'ai jamais compris ce déferlement de rancoeur et de haine, j'aurais juste aimé qu'il nous laisse tranquilles nous retaper.

Et maintenant il veut mon bébé alors qu'il m'a dit détester la vie de famille.

Tout ça est trop compliqué pour moi, j'y perds mon énergie et mon moral.

Connaissant bien vos deux situations je sais celle d'Estelle plus que dure. Je sais que le dialogue est le plus improbable pari.
Quand à la décision du juge elle me parait aussi riche d'inhumanité que certaines décisions du gouvernement Laval.
Sachant que la justice en matière familial prend un tel tour, n'y a t'il pas moyen de créer une association ou de se rattacher à une tête de bélier pour éviter les jugements absurdes de proliférer et de faire jurisprudence.
Ceci est lourd de conséquences.
Moi on me demandait de retourner à l'hôpital alors que j'étais abandonnée, démunie, dépouillée, surtout de mes droits (????)
Toi c'est le sevrage pour éviter à cet allaitement de garder un lien trop étroit et que la mère ne fasse obstacle au DdV.
Ce qui me choque c'est le non déontologique de tout ceci.
La notion d'égalité des fautes en matière de séparation donne l'injustice des parts égales, et surtout l'économie de toute réflexion de droit utile au développement du lien social qui se construit par le lien maternel en premier.
Désolée mais de droit, la mère a le droit de donner son lait à son enfant, aucune décision de justice ne peux de droit officialiser un sevrage rupture du droit du choix alimentaire et du temps du sevrage. Aucun texte ne donne un tel pouvoir à nul juge. La résignation rendrait ce texte référencé en jurisprudence.
Par contre faire appel et donner des propositions de dV sur un lieu neutre jusqu'à la date de la diversification alimentaire me parait une précaution.

Juste une idée, la seule femme politicienne à qui ton histoire me donne envie d'écrire est Simone Veil, elle a été magistrate.

Pffffffffffffffffffff tout ça est d'une violence

Je suis d'accord avec Béa qu'à mon avis aucun juge n'a le pouvoir de statuer sur le sevrage de ton enfant, si c'est rédigé comme ça dans un jugement c'est clairement complètement abusif et j'espère que ça sera rapidement cassé en appel.

J'espère que réussira à se dégager un consensus pour que le DdV puisse s'exercer dans les conditions les plus douces possibles pour ta pitchounettes, à coup de quelques heures au départ, que ça soit compatible avec l'allaitement, et surtout adapté à son âge, petite puce...

L'association IPA (information pour l'allaitement) avait déjà alerté les pouvoir publics sur le fait qu'il serait opportun de prévoir des disposition spécifiques protégeant l'allaitement dans le cas d'une rupture conflictuelle...

http://assoc.ipa.free.fr/presentation.htm

La promotion de l'allaitement figure dans le Programme National Nutrition Santé...

http://www.sante.gouv.fr/htm/pointsur/nutrition/allaitement.pdf

et la France a signé plusieurs textes internationaux favorables à l'allaitement dont la déclaration d'innocenti

http://www.lllfrance.org/allaitement-information/doc/officiel_declaration_innocenti.htm

Courage!

En l'absence de toute concertation avec lui, j'ai décidé de faire appel et...de ne pas donner ma fille avant un âge raisonnable (selon moi, entre 2 et 3 ans suivant comment elle évolue, tant pis si je me crois omnipotente sur ma fille).

Il est venu la voir chez moi (quelle humiliation de le faire entrer dans la petite maison où nous avons du nous réfugier suite à son abandon), la juge avait ordonné 16h-19h, il n'est resté qu'une heure car il n'avait rien à lui dire, ni aucune question à poser à part : de quelle couleur sont ses yeux, est ce qu'elle marche, est ce qu'elle dort.

Depuis, un peu pour le tester il est vrai, je lui ai proposé de passer 1/2 heure avec elle hors des cases du jugement (qui ne prévoit que 3h en mars et en avril à mon domicile), il n'en a pas voulu.

Tout cela me pousse à croire qu'il ne s'y intéresse vraiment pas, et que le lien va être impossible à construire de manière suffisamment rassurante pour que je le laisse l'emmener chez lui.

Donc je vais essayer de gagner du temps, allaiter jusqu'à ce que nous ayons envie d'arrêter elle et/ou moi, pour nous rapprocher le plus possible des 3 ans.
Il refuse le lieu neutre, mais accepte la médiation ; ayant obtenu tout ce qu'il voulait (même plus, ce qui le met dans l'embarras d'ailleurs !), je ne vois pas ce qu'on va se dire en médiation mais je vais tenter le coup quand même.

J'ai peur qu'il ne commence à réaliser, sa folie pour sa pouf s'essoufflant peut-être un peu, ce qu'il a fait et combien sa vie et vide (ne pas voir grandir ses 6 enfants, volontairement, il faut quand même assumer à un moment donné !). C'est peut être pour ça qu'il veut tellement prendre la petite. Mais ce qui est curieux c'est qu'il ne veut pas la voir, ou apprendre à la connaitre, il veut "l'emmener" loin de moi.

Il me semble que cela frise la vengeance ou en tout cas que c'est fait pour me faire encore du mal.

Il avait le droit de prendre les 2 "grandes" le week end prochain soit 2 we de suite, selon le jugement. Il ne veut pas car "ça ne l'arrange pas" puisqu'il n'a pas les 3 autres. Je lui ai dit que c'était plutôt sympa d'avoir que les deux petites pour faire des choses avec elles et s'en occuper vraiment, il a décliné.

Bizarre, comme paternité qui se veut si vindicative...

La suite au prochain numéro, nous allons au clash de toutes façons, vous viendrez m'apporter des oranges en prison?????