Pour toutes celles qui ont la TNT, rediffusion vendredi 02 juillet à 23h10 sur W9 du magazine TV Enquête d'action qui traite en dernière partie de l'AAD.
Pour les autres, voici un petit résumé : en France 10 % des femmes pratiquent l'AAD avec une forte augmentation de la demande ces dernières années. Cela représente 50 000 naissances/an. Les raisons principales sont liées au refus des pratiques de l'accouchement en milieu hospitalier et liées au fait de la séparation quasi immédiate du BB d'avec sa mère dès la naissance. Pour faire court, le journaliste est de parti pris (contre l'AAD évidemment) et illustre le sujet avec une femme qui finit au CHR pour non délivrance du placenta (elle finira par le délivrer toute seule dès son arrivée au CHR de Pithivier et repart immédiatement après chez elle). Le médecin de garde qui est interrogé condamne l'AAD et rappelle les risques inhérents à cette pratique. Puis survient dans le docu, une 2ème histoire tragique de l'AAD : une fausse sage-femme qui aurait pratiqué des AAD dont un qui aurait mal tourné car 3 heures après la naissance, le BB bien portant, meurt en quelques minutes sans que personne ne puisse le sauver. La "fausse" sage-femme écope d'un an de prison avec sursit. Un 3ème et dernier cas "pour la route" d'une femme enceinte, qui faute de trouver une sage-femme en AAD, a décidé d'accoucher toute seule chez elle. Par ailleurs, il est mentionné dans le documentaire, qu'en Belgique, les maisons de naissance sont la norme, qu'en Hollande 30 % des naissances sont en AAD et que 90 % des naissances dans le monde sont en AAD. L'ordre des sages-femmes reçoit régulièrement des courriers de mamans indiquant qu'elles vont accoucher seule chez elle faute de S-F en AAD.
L’enjeu aujourd’hui est de taille car si les quelques sages-femmes libérales qui pratiquent encore l’aad viennent à disparaître, c’est seule que nous et nos filles devrons accoucher demain à notre domicile sans « l’aide médicale » précieuse et si rassurante que nous confère la sage-femme. Les sages-femmes ne peuvent rien accomplir sans notre aide. N’oublions pas que nous sommes les premières concernées. Sans notre concours, elles sont voués à arrêter l’AAD. Nous avons le choix, mais nos filles ne l’auront peut être pas....
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